Ukraine

Thématiques : Interdiction des mines antipersonnel – Normes humanitaires – Soins médicaux

Le nombre de victimes civiles du conflit sévissant dans l’est de l’Ukraine s’élève à 9000, dont 3000 morts. On y dénombre plus de 1,6 million de déplacés internes. Les progrès observés suite à l’Accord de Minsk signé en 2015, visant à transformer le cessez-le-feu entre les belligérants en un processus de paix, restent limités.

Bien que la violence ait diminué depuis 2014, les violations du cessez-le-feu, courantes, ont des répercussions négatives sur la protection des civils. L’engagement des acteurs armés en Ukraine, qu’ils soient étatiques ou non étatiques, s’est avéré difficile.

Dans les régions contrôlées par le gouvernement ou par des entités non gouvernementales, la protection des écoles et des universités est menacée : des postes de contrôle et des postes militaires sont déployés dans les écoles ou à proximité. D’après la coalition globale pour la protection de l’éducation  contre les attaques, 740 écoles ont été détruites ou endommagées par des bombardements indiscriminés et par des tirs d’artillerie depuis le début du conflit ; des écoles et des universités ont été utilisées comme bases et casernes par des forces armées. Par ailleurs, d’après le rapport de l’Office des Nations Unies pour le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH ), près de 500 enfants ont été victimes du conflit, parmi lesquels 224 sont décédés.

Plus de 2 millions d’Ukrainiens vivant sur la ligne de front, dont 220 000 enfants, risquent leur vie quotidiennement à cause des mines antipersonnel, des munitions non explosées et d’autres projectiles. Selon l’ONU, plus de 1600 civils ont été tués ou blessés par des mines depuis le début des hostilités dans l’est de l’Ukraine en 2014.

Les opérations de l’Appel de Genève en Ukraine

L’Appel de Genève concentre ses efforts le long de la ligne de front et favorise le dialogue humanitaire avec les parties étatiques et non étatiques, dans le but d’accroître leur respect des normes internationales humanitaires en créant un espace pour leur application dans les régions contrôlées à la fois par des entités gouvernementales et non-gouvernementales.

Données Clés

Des événements de formation sur le DIH ont été organisés pour les AGENTS DE LA SÉCURITÉ D’ÉTAT.

Grâce à des efforts de plaidoyers réussis, DE NOMBREUX GROUPES ARMÉS ONT PRIS CONNAISSANCE DE L’EXISTENCE DE L’APPEL DE GENÈVE.

L’ORGANISATION A ÉTÉ FORMELLEMENT ENREGISTRÉE dans le pays et ses activités officiellement lancées.

Total des groupes engagés 5

Informations de contact:

Varvara Pakhomenko
office-ukraine@genevacall.org

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