Myanmar
Thématiques : Genre – Interdiction des mines antipersonnel – Protection des enfants
Les affrontements opposant le gouvernement à de nombreux groupes armés et autorités de facto représentant des groupes ethniques perdurent depuis des décennies. Les violations du droit international humanitaire (DIH) et des droits humains sont flagrantes et incessantes dans les zones de conflits, particulièrement dans les régions frontalières.
L’Appel de Genève se concentre sur la crise humanitaire profonde dans le nord et l’est du Myanmar. Les conflits infranationaux du Myanmar impliquent un nombre exceptionnel de groupes armés et autorités de facto ainsi que de nombreux autres acteurs armés, tels que les forces étatiques, des milices soutenues par le gouvernement et des entreprises commerciales ou criminelles. Dans les États Kachin et Shan du Nord, les affrontements armés, de plus en plus fréquents et violents, ont eu des répercussions désastreuses sur les populations civiles.
Les opérations de l’Appel de Genève au Myanmar
L’Appel de Genève est actif au Myanmar depuis 2003 et se concentre actuellement sur la protection des communautés situées dans les États Shan, Kachin et Karen. L’Appel de Genève travaille avec les organisations de la société civile qui sont actives dans les régions touchées par le conflit, afin de les sensibiliser aux normes internationales humanitaires et d’en favoriser leur compréhension. En parallèle, l’Appel de Genève encourage les groupes armés et autorités de facto à adopter les normes humanitaires dans leurs pratiques et politiques.
Données clés
Après avoir signé l’Acte d’Engagement pour l’interdiction des mines antipersonnel, le Front National chin a indiqué avoir déminé et détruit près de 3’000 MINES ANTIPERSONNEL et des stocks d’engins explosifs improvisés dans 4 zones le long de la frontière indienne.
6 GROUPES ARMÉS ont signé un ou plusieurs Actes d’Engagement et ont pris des mesures pour les mettre en œuvre.