Myanmar

Thématiques : DIH, Protection des enfants, Genre

En 2022, le Myanmar a été confronté à une crise humanitaire alarmante. Le coup d’État militaire de 2021 a marqué un tournant décisif, mettant fin à une décennie de processus de paix et d’accords de cessez-le-feu, ouvrant une nouvelle ère de violence et de violations du droit international. Le pays a connu une augmentation notable des violations du droit international humanitaire (DIH) et du droit international des droits de l’homme (DIDH), ce qui a eu un impact considérable sur les civils qui ont subi le poids de ces transgressions. Initialement confiné aux zones rurales, le conflit s’est rapidement étendu aux centres urbains. Le pays a connu une recrudescence des activités des groupes armés, y compris l’émergence de nouveaux groupes armés, parallèlement aux groupes armés ethniques existants. Cette escalade a non seulement accru les risques en matière de protection, mais a également entravé l’accès à l’aide humanitaire, exacerbant la situation déjà difficile du Myanmar.

Les activités de l’Appel de Genève dans le pays

Renforcement des capacités des acteurs civils : L’Appel de Genève a réussi à renforcer les capacités des parties prenantes civiles, en leur donnant les moyens de communiquer efficacement leurs préoccupations en matière de protection avec les acteurs armés. Cette formation porte sur les aspects essentiels de la protection des enfants, en mettant l’accent sur l’interdiction du recrutement, de l’association forcée d’enfants avec des groupes armés et de l’utilisation d’enfants dans les hostilités.

Diffusion des connaissances : La diffusion des connaissances acquises lors des sessions de formation est un élément clé. Les participants, dotés des connaissances acquises lors de la formation à la protection de l’enfance, ont activement partagé ces informations au sein de leurs communautés. Par exemple, une personne a déclaré avoir partagé ses connaissances sur la protection des enfants avec des villageois et des soldats, contribuant ainsi à une prise de conscience plus large des normes humanitaires.

Examen des politiques des GAAD : L’influence de l’Appel de Genève s’étend à l’examen des politiques des groupes armés, en particulier. Les politiques de ces entités armées ont été évaluées et mises à jour afin d’y intégrer des dispositions portant spécifiquement sur la protection des femmes et des enfants. Cette approche proactive démontre l’engagement de l’organisation à favoriser un environnement protecteur.

Permissions de surveillance : L’Appel de Genève a obtenu l’autorisation d’effectuer des visites de contrôle dans les locaux des GAAD. Ces visites ont pour double objectif d’évaluer le respect des Actes d’Engagement et d’identifier les domaines dans lesquels un soutien supplémentaire est nécessaire. Cet engagement pratique renforce la volonté de faire respecter les normes humanitaires au sein des groupes armés, contribuant ainsi à un environnement plus sûr pour les populations vulnérables.

Données clés

Après avoir signé l’Acte d’Engagement pour l’interdiction des mines antipersonnel, le Front National chin a indiqué avoir déminé et détruit près de 3’000 MINES ANTIPERSONNEL et des stocks d’engins explosifs improvisés dans 4 zones le long de la frontière indienne.

6 GROUPES ARMÉS ont signé un ou plusieurs Actes d’Engagement et ont pris des mesures pour les mettre en œuvre.

Engagement humanitaire avec plus de 60 GAAD.

Soutien juridique pour la révision des codes de conduite de 6 GAAD.

Parmi les parties prenantes civiles formées, 53 % ont mené des actions de plaidoyer en faveur d’une protection accrue des femmes et des enfants auprès des AGDA et 60 % des civils formés ont déclaré que la capacité technique de leur organisation à défendre les normes humanitaires s’était considérablement améliorée.

Informations de contact:

Marie Lequin – CHEFFE DE REGION EURASIE
mlequin@genevacall.org

Medias

Bulletin

Abonnez-vous à notre newsletter et recevez des informations sur nos activités.

Privacy(Nécessaire)