Philippines

Thématiques : Interdiction des mines antipersonnel – Normes humanitaires

L’île de Mindanao et l’archipel de Sulu représentent le centre névralgique des différents conflits armés des Philippines, où 500 000 membres des troupes gouvernementales seraient stationnés. L’île constitue le centre de résistance des Moros et du Mouvement National Démocratique contre l’État philippin. Bien que de réels progrès aient été accomplis lors des négociations de paix, notamment entre le Bangsamoro et le Front Moro islamique de libération, les conflits entre les groupes armés et l’État sont restés nombreux au cours des dernières années. Ces affrontements sont souvent étroitement liés à des conflits violents entre familles politiques, clans puissants, groupes ethniques et autres groupes armés et autorités de facto situés à la frontière entre ces différents contextes.

Ce conflit de longue durée a été marqué par de nombreuses violations des normes internationales humanitaires, y compris des attaques envers des civils et des infrastructures civiles telles que des écoles, hôpitaux et lieux de culte, des exécutions sommaires et l’utilisation de boucliers humains. Selon le Groupe de travail du Conseil de Sécurité  sur les enfants et les conflits armés, les groupes armés recrutent continuellement des enfants à des fins belligérantes comme non belligérantes.

Les opérations de l’Appel de Genève aux Philippines

Afin de renforcer la protection des civils, l’Appel de Genève influence les politiques et les pratiques des groupes armés, notamment par le biais d’accords humanitaires concrets. L’Acte d’Engagement interdisant les mines antipersonnel a notamment été signé par trois groupes armés aux Philippines. À travers des activités de renforcement des capacités ainsi que des campagnes de sensibilisation, nous améliorons la connaissance des groupes armés et de la société civile locale vis-à-vis des normes humanitaires. Par exemple, en 2018, nous avons lancé la campagne « Conflicts has rules too  », constituée de vidéos et d’une application mobile adaptées au contexte local. Ces campagnes sont essentielles pour atteindre les groupes armés encore actifs dans les hostilités comme les communautés touchées par ces violences, afin que les civils soient conscients de leurs droits lors de conflits armés.

Données clés

L’Appel de Genève A OUVERT UN BUREAU À COTOBATO afin de mettre en œuvre et de contrôler ses projets dans diverses zones géographiques, mais également pour pouvoir dialoguer avec différents groupes armés à Mindanao, où l’impact humanitaire est le plus élevé.

En 2018 seulement, PLUS DE 250’000 PERSONNES AURAIENT ÉTÉ DÉPLACÉES à cause d’un conflit armé.

PLUSIEURS GROUPES ARMÉS ont signé l’Acte d’Engagement pour l’interdiction des mines antipersonnel.

Informations de contact:

Alex Virtanen – COUNTRY DIRECTOR

avirtanen@genevacall.org

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